Principj elementari di musica e metodo per l’insegnamento del meloplasto
Télécharger le PDF de la notice
Publiés à Lucques en 1849, ces Principj elementari di musica e metodo per l’insegnamento del meloplasto ont été conçus pour l’enseignement, vraisemblablement au lycée musical de Viareggio que Giovanni Pacini avait fondé en 1835, à l’Institut musical de Lucques, qu’il dirige depuis 1842, et surtout dans l’établissement du même nom à Florence dont il est nommé directeur justement en 1849.
Ce volume n’affiche pas de table des matières, mais il est divisé en deux sections, comme l’indique son titre, bien qu’aucune de ces parties ne comporte d’intitulé à proprement parler. Dans une brève note préliminaire, l’auteur s’attache à expliquer que, comme d’autres sciences (la géométrie, la mécanique, l’arithmétique, l’algèbre), la musique possède son propre langage, ses signes de convention.
La première partie (pages 3 à 16), les principes élémentaires de la musique, définit donc ce langage par le biais de nombre de concepts, tels que : l’alphabet musical, les notes, les figures musicales, la barre de mesure, la ritournelle, le point d’orgue, l’appogiature, les acciaccature, le mordant, les trilles, le point, la liaison, la syncope, les notes surabondantes, la fréquence des notes, l’accent, le mouvement, le genre des compositions, le temps, la mesure, les trois figures de clefs, les intervalles, les tons, le mode. Suivent trois pages d’exemples non numérotées, devant illustrer ces mêmes notions.
Très resserrée (17-20), la deuxième partie éclaire la méthode d’enseignement du méloplaste, à savoir ce tableau représentant une portée de musique, sur laquelle le professeur indique de sa baguette les sons que les élèves doivent entonner, afin de les habituer à la pratique de l’intonation et au raisonnement face au différentes règles du système musical. Pacini dit avoir établi ce procédé en s’appuyant sur les techniques utilisées en France et dans d’autres pays. L’objectif poursuivi est la plus grande simplification, devant faciliter l’apprentissage. Ces propos sont accompagnés de quatorze pages d’exemples non numérotées.
Depuis 1847, le duché de Lucques avait été intégré au Grand-Duché de Toscane. C’est sans doute la raison pour laquelle Pacini est nommé directeur de l’Institut musical de Florence, sa capitale. Ce court traité semble donc avoir été conçu pour l’usage des trois établissements dans lesquels a exercé le compositeur : Viareggio, Lucques et Florence. Cependant, il a pu servir pour l’instruction musicale des élèves d’autres États de la péninsule italienne. Un exemplaire est encore disponible de nos jours dans des bibliothèques de Venise et de Parme. Il n’existe que dans cette édition et n’a jamais été traduit dans d’autres langues que l’italien.
éditions numérisées | |
---|---|
genre | Pédagogie |
éditeur | Baroni |
lieu d'édition | Lucca |
années d'édition | 1849 |
nombre de pages | 20 p. |
langue originale | italien |
compositeur |