A. Schoenberg, l’uomo, l’opera, i testi musicati
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Dans cet ouvrage, première monographie en langue italienne sur Arnold Schoenberg, Giacomo Manzoni retrace la vie du compositeur viennois tout en commentant l’évolution de son œuvre et de sa pensée. Si ce livre, paru à l’occasion du centenaire de la naissance de Schoenberg, a comblé une lacune bibliographique, il a aussi été conçu pour mettre en évidence la portée révolutionnaire de l’itinéraire artistique du compositeur, qui a représenté pour Manzoni un point de repère fondamental sur le plan musical et humain à la fois. Composé grosso modo de deux parties (« L’homme et l’œuvre », p. 5-177, et « Les textes mis en musique », p. 179-413), il contient une composition (Ecloge, Lied pour voix et piano, p. 283-285) inédite à cette époque.
Cette monographie n’est pas uniquement un portrait de Schoenberg compositeur. Soucieux de décrire sa personnalité dans sa globalité, Manzoni évoque non seulement ses multiples intérêts (la peinture, la littérature, la théosophie...) et ses liens avec d’autres écrivains et artistes de son époque (Theodor W. Adorno, Thomas Mann, Vassily Kandinsky...), mais aussi son engagement au sein de la société. Par exemple, Manzoni avance l’hypothèse que Schoenberg « avait une notion exacte de la lutte des classes » : mu par la « conviction profonde de devoir être aux côtés de la classe ouvrière » (p. 16), il aurait ainsi quitté la banque où il travaillait pour rejoindre la direction du Chœur des Métallurgistes de Stockerau. Le fait que Schoenberg n’a jamais été séduit par les idéaux communistes, auxquels Manzoni adhérait au moment de la rédaction de ce livre, n’est pas occulté. Cependant, son activité de compositeur est bien souvent interprétée à la lumière du contexte politico-social dans lequel Schoenberg a vécu. Aussi sa musique s’est-elle rebellée, selon Manzoni, à « l’hégémonie culturelle de la bourgeoisie » et a tenté une « remise en question des valeurs spirituels d’une classe » (p. 45). En témoignerait l’évolution de son langage musical, qui peut être articulée en trois périodes stylistiques (le « dépassement du langage tonal et l’émancipation de la dissonance » ; « la recherche d’une nouvelle rigueur constructive » ; « le renouvellement des structures compositionnelles », p. 177), où l’on peut déceler à la fois son respect pour la tradition et son exigence de renouveau.
Rééditée en 1997 par la maison d’édition Ricordi/LIM, cette monographie demeure un ouvrage de référence en langue italienne sur Schoenberg, même si l’on peut regretter l’absence de références bibliographiques des textes cités. Si les hypothèses avancées par Manzoni peuvent paraître aujourd’hui quelque peu audacieuses, elles contribuent néanmoins à l’originalité de sa lecture. Par ailleurs, signalons que ce livre a été nourri par des rencontres ou des échanges avec des membres de la famille de Schoenberg (Nuria Nono, Lawrence A. Schoenberg, Luigi Nono, gendre de Schoenberg et très proche ami de Manzoni), ainsi qu’avec des musicologues de différents pays (Ena Steiner, Klaus Stichweh, Jan Maegaard...).
Pietro MILLI
18/06/2020
Table des matières
Avvertenza
L’uomo e l’opera
- Gli anni della formazione
- La direzione dei cori operai a Vienna ‒ Berlino (1901) e il Buntestheater ‒ I Gurrelieder
- Di nuovo a Vienna (1903) ‒ L’Associazione di Musicisti e i rapporti con Mahler ‒ Dall’op. 3 all’op. 8 ‒ L’attività didattica: Berg e Webern
- La Kammersymphonie op. 9 e il Quartetto n. 2 op. 10 per pianoforte
- L’“emancipazione della dissonanza” e i Lieder su testi di George ‒ I rapporti con la critica ‒ L’op. 11 per pianoforte
- I Sei piccoli pezzi op. 19 ‒ La nuova creazione teatrale Die glückliche Hand ‒ Strumentazione dei Gurrelieder
- Di nuovo a Berlino (1911) ‒ I rapporti con Kandinsky ‒ Pierrot lunaire
- Evoluzione spiritualistica ‒ I Lieder op. 22 e la Jakobsleiter
- Seminario di composizione a Vienna ‒ Attività organizzativa ‒ Le prime composizioni dodecafoniche
- Trascrizioni da Bach ‒ Opera da camera e corali col nuovo metodo compositivo: il Quintetto op. 26 per fiati, i Quattro pezzi op. 27 per coro
- Il riconoscimento internazionale ‒ Scritti su temi politici e sociali ‒ Schönberg e il problema ebraico
- All’Akademie der Künst di Berlino (1926) ‒ Il dramma La via della Bibbia ‒ Le Variazioni op. 31 per orchestra
- L’opera comica Von haute auf morgen e la Musica per una scena da film
- Moses und Aron
- Gli ultimi anni a Berlino ‒ Trascrizioni di canti popolari ‒ L’attività saggistica
- L’esilio (1933): Francia e America ‒ Riflessioni sulla persecuzione razziale e il sionismo
- Insegnamento a Los Angeles – Kol Nidre e altre composizioni tonali ‒ Continua l’attività saggistica
- Scritti di teoria musicale ‒ L’Ode a Napoleone
- Gli Elementi di composizione musicale e Stile e idea ‒ Il Trio op. 46
- Gli ultimi anni: dal Sopravvissuto di Varsavia ai Salmi moderni ‒ Nuovi scritti politico-sociali ‒ L’eredità di Schönberg
I testi musicati (composizioni per il teatro, con coro, per voce e uno o più strumenti o orchestra e strumentali su testi di altri autori)
Arnold Schönberg. Ecloge, Lied giovanile inedito per canto e pianoforte
Principali varianti riscontrate
Fonti delle traduzioni di alcuni testi
Cronologia delle composizioni vocali di Schönberg su testi non propri
Indice degli autori e dei testi
Composizioni vocali di Schönberg su testi non propri ordinate per numero d’opera
Edizioni
Elenco dei testi delle composizioni vocali incompiute e frammentarie
Cronologia delle composizioni vocali su testi propri e strumentali
Bibliografia
genre | Biographie |
---|---|
éditeur | Feltrinelli |
lieu d'édition | Milan |
années d'édition | 1975 |
nombre de pages | 419 |
langue originale | italien |
compositeur |