Cenni storici sulla musica e trattato di contrappunto
Télécharger le PDF de la notice
Publiés à Lucques en 1834, ces Cenni storici sulla musica e trattato di contrappunto sont dédiés à Charles Ludovic de Bourbon-Parme qui règne sur le petit duché de Lucques et, l’année suivante, favorise l’inauguration du lycée musical de Viareggio, dirigé par Giovanni Pacini lui-même. Bien que ce volume ne présente pas de véritable table des matières, nous pouvons facilement y déceler les deux parties qu’indique clairement son titre : les annotations historiques sur la musique et le traité de contrepoint. Dans une brève note introductive, l’auteur déclare qu’il n’est nullement dans ses intentions d’acquérir une réputation d’homme de lettres et précise qu’il puise chez les plus célèbres historiens et théoriciens du passé, son seul but étant de fournir un outil pratique pour l’apprentissage de l’histoire de la musique à des jeunes élèves qui pourraient se décourager face à des ouvrages beaucoup plus étoffés.
En ce qui concerne le premier volet de cet opuscule (pages 7 à 23), Pacini remonte aux origines de l’art musical, se penchant surtout sur l’Antiquité grecque, présente le chant des troubadours du Moyen-Âge, évoque la naissance du chant grégorien et les principaux théoriciens jusqu’à Palestrina et à Monteverdi. Il revient sur la naissance de l’oratorio, des trois académies de Bologne et sur les plus grands noms de l’école italienne, de Frescobaldi à Carissimi, d’Alessandro Scarlatti à Corelli, de Porpora à Leo, mais pas seulement : sont également cités Lully (Lulli), Rameau, Haendel et Bach. Il se penche également sur la poésie pour la scène, à travers Métastase, et sur les grands compositeurs d’opéra, dont Pergolesi, Vinci, Jommelli, et jusqu’aux générations les plus proches de la sienne (Mozart, Haydn, Gluck, Salieri, Cherubini, Zingarelli, Paër, Mayr) et à ses contemporains (Coccia, Pavesi, Generali et surtout Rossini, puis Mercadante, Donizetti et Bellini).
Dans la deuxième partie (25-54), sont élucidées bien des notions à l’usage des élèves, telles que : harmonie, mélodie, rythme, modulation, accent, dissonance, mouvement, altération, contrepoint, fugue. Les motivations pédagogiques de Pacini sont alors évidentes. Les compétences du musicien aussi, même si l’auteur d’opéra, et plus généralement le compositeur pour la voix, reste plutôt en retrait.
S’agissant d’une édition locale, l’ouvrage semble avoir été destiné surtout à l’enseignement de la musique dans les conservatoires du duché de Lucques. Il doit cependant avoir connu une certaine diffusion, probablement liée à la réputation du maestro, puisqu’il est conservé dans nombre de bibliothèques de grandes villes italiennes (Milan, Bologne, Venise, Naples) et qu’un exemplaire est déposé même à la Bibliothèque nationale de France, bien que cela puisse être aussi le fruit du hasard et la conséquence de donations. Le fait est qu’il ne s’agit nullement d’un titre rare. Il en existe une seule édition, même si le pédagogue peut avoir repris certaines notions dans ses contributions ultérieures. Il n’a connu de traduction dans aucune langue étrangère.
éditions numérisées | |
---|---|
genre | Histoire de la musiqueTraité |
éditeur | Giusti |
lieu d'édition | Lucca |
années d'édition | 1834 |
nombre de pages | 54 p. |
langue originale | italien |
compositeur |